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dimanche 14 novembre 2010

Octobre 2010 - Churchill/Canada : sous le signe de l'ours polaire...


La ville de Churchill a pour particularité d'accueillir une grande population d'ours polaires. Les touristes viennent du monde entier pour les admirer en octobre et novembre.


Malheureusement, les ours de Churchill sont de moins en moins nombreux et pourraient même bien disparaître.
Le dérèglement climatique retarde en effet chaque année un peu plus la formation de la banquise où les ours ont l'habitude de chasser leur garde-manger, les phoques.


Si on admire encore l’ours polaire dans la toundra, une visite en ville permet d’observer qu'ici, on a bien compris l’exploitation qu’on peut faire de l’image de l'animal... Un exemple à suivre pour les Pyrénées françaises ?


Quelques restaurants, des boutiques de souvenirs, des B and B, certaines entreprises et même les noms de rues ont leur enseigne à l’effigie du « Polar Bear »...


J’ai lu dans un article, que pendant l’été- quand les visiteurs viennent observer les bélugas- certains restaurants changeraient leur déco...
A vérifier !

mardi 2 novembre 2010

Octobre 2010 - Churchill, royaume de l’ours polaire.

Churchill, 1000 habitants, à 1000 km au nord de Winnipeg capitale du Manitoba, accueille comme chaque automne les ours polaires et les touristes qui viennent les observer …


De septembre à mi-novembre mais de plus en plus tard au fil des ans, les ours polaires se rassemblent le long de la baie d’Hudson, et attendent que l’eau gèle. Dès que la banquise est formée, ils ont accès à leur nourriture préférée : les phoques.


Et ça presse, car ils jeûnent depuis quatre mois, en été, pas grand chose à se mettre sous la dent dans la toundra : des oeufs, quelques oiseaux, des lemmings et... les poubelles des hommes.


La ville de Churchill se trouve exactement sur la route qu’empruntent les ours pour se rendre au rivage.
Les habitants sont exaspérés par la présence des animaux, et aussi par celle des visiteurs qui n’envisagent pas toujours le danger – c’est quand nous avons vu notre guise armé que nous avons compris que nous pouvions réellement nous trouver nez-à-nez avec un ours.


Des panneaux nous préviennent un peu partout du risque et des zones interdites, quand on se déplace à pied !


Si un ours s’approche trop près des habitations, il est mis en fuite par des pétards. S’il insiste, il est attiré par un appât, et piégé. Ensuite, il est incarcéré dans une cellule de la prison - pardon, du centre de rétention - sans nourriture, bien sûr pour lui éviter d’avoir envie de revenir.


Il est ensuite relâché sur la glace une fois l'hiver revenu. Quand la prison se remplit trop vite, certains individus sont libérés très loin de Churchill à l'aide d'un hélicoptère.


A notre passage, il y avait cinq pensionnaires, mais bien sûr, visites interdites, les contacts humains-animaux étant limités au strict nécessaire...


Ils seront libérés dès que la glace sera formée, ce qui ne devrait tarder, vu la température ambiante : - 5°, avec un blizzard terrible.